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Billet d’humeur : les backpackers

On retrouve la route, l’itinérance, le marchandage et les autres backpackers. Mais après notre séjour à la ferme (tous les articles ici, ici, ici et ), certaines évidences nous sautent de nouveau aux yeux : des attitudes et des comportements difficiles à supporter parfois…

En voyage, il est facile de regarder les autres touristes et s’amuser à les catégoriser. On l’a fait de nombreuses fois lors de grandes discussions internationales et tout le monde s’accordait sur des stéréotypes comme : les américains et les français sont arrogants, les australiens jeunes, foufous et bourrés, les anglais ennuyeux etc… Le problème, et c’est tant mieux, c’est qu’on rencontre toujours quelqu’un qui ne correspond à aucune case.

Mais ce matin, il nous est venu une autre façon de classifier les voyageurs, beaucoup plus simple et qui ne prend en compte aucun stéréotype de pays d’origine, de classe sociale ou d’âge. J’assume totalement de diviser nos semblables en deux camps bien distincts : les preneurs et les donneurs.

Dans la première catégorie, je range tous les gens qui vont faire du tubing (lien) à moitié à poil dans la rivière à Vang Vieng, les jeunes babos qui croient que tout est permis et qui te tapent dans le dos en souriant et en t’appelant « man » ou « brother », les gens qui gueulent car ils ne comprennent pas que les règles sont différentes dans d’autres pays, ceux qui ne font pas l’effort d’apprendre un mot dans la langue du pays qu’ils visitent… Bref, ceux qui ne regardent pas autour d’eux et qui sont juste là pour aligner les billets, mais à moindre frais.

Le tubing à Vang Vieng

Dans la seconde catégorie se trouvent les gens qui essaient d’être à l’écoute du monde qui les entoure, les curieux, qui abordent les gens et les situations avec humilité, calme et gentillesse, et sont pleinement conscients de leurs actes.

Que l’on soit preneur ou donneur, on ne voyage pas au même rythme et on n’aborde pas les choses de la même façon. Les uns vont choisir en priorité les lieux touristiques facilement desservis où l’on peut acheter tous les produits venus de l’Occident, les autres vont tenter de trouver leur propre aventure, ce qui prend parfois beaucoup plus de temps. Quand les uns vont faire augmenter le tourisme de masse, les autres vont, peut-être, se tourner un peu plus vers le tourisme responsable et solidaire.

Vaste débat…

 

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