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Purî, relaxation et culture en Odisha

C’est donc en train et de nuit qu’on quitte Kolkata, la capitale du Bengale occidental, pour rejoindre la ville sainte de Purî dans l’état de l’Odisha (anciennement Orissa). Le trajet s’est plutôt bien passé, merci.

Hôtel avec piscine

Après quelques hésitations, on décide de s’installer dans un fort sympathique hôtel avec piscine.

Un bouddha, une piscine

Maintenant qu’on voyage à 3, on a revu nos standards et l’on s’accorde le luxe pour des sommes dérisoires. C’est la basse saison – la mousson ! Ah bon ? – et les hôteliers nous font les yeux doux pour qu’on accepte de séjourner dans leurs bâtisses. On en profite avec ces 2 chambres au dernier étage, séparées par une terrasse presque privée. Personnel souriant, room service et nourriture excellente.

Et un personnel au top !

C’est la vie de château ? Pourvu que ça dure ! Il fait beau. Il fait chaud. On calme le rythme du voyage et l’on se relaxe au bord de la piscine. Le voyage ce n’est pas des vacances, mais cette fois on décide de se la couler douce…

Notre terrasse, oui, oui

La plage

Purî, c’est aussi une station balnéaire assez cotée par les touristes indiens qui viennent profiter de la plage après être passé au temple. Après Kuakata, je profite du beau temps – et du fait d’être un mec – pour aller me baigner une seconde fois dans le golfe du Bengale.Pendant ce temps, les filles prennent en photo le surveillant de baignade qui n’empêchera pas un quidam de se noyer le lendemain…

Un maître nageur Indien

On observe aussi les shivaïtes, des hindouistes qui célèbrent le mois de Shiva en s’habillant intégralement en orange (symbole du renoncement) et en visitant les lieux importants de leur culte.

Pour le mois de Shiva

Le temple de Sûrya de Konârak

Comme le soleil et le beau temps sont de notre côté – l’un d’entre nous a-t-il fait une offrande dans un temple ? –, on continue nos visites en nous rendant dans la ville de Konârak pour voir le temple de Sûrya, aussi appelé temple du Soleil (tiens, tiens…).

Le temple du soleil 5

Une fois n’est pas coutume, on décide de prendre un guide pour pouvoir bénéficier de ses explications afin de comprendre tous les secrets que recèle ce monument classé au patrimoine mondial de l’humanité.

Entre toutes les arnaques qu’on a vues (peu) subies ou entendues, ce n’est pas toujours facile de faire confiance à quelqu’un. Une fois encore, on aura la chance de notre côté, le guide se révèlera être excellent.

Notre excellent guide

Il nous apporte un éclairage spirituel, voire philosophique, pour comprendre l’importance de cet ancien lieu de culte datant du XIIIe siècle qui fourmille de détails. Le temple est construit sur 3 niveaux qui correspondent aux âges de l’Homme : enfance, âge adulte, vieillesse. Les représentations du milieu concernent l’énergie des corps et le sexe créateur. De nombreuses scènes érotiques sont donc sculptées dans cette partie. On est soufflés par la qualité, la richesse et la finesse de ces sculptures.

Sculptures du temple de Sûrya

On se laisse porter par les explications du guide qui nous a conquis. Il nous explique que le temple repose, tel un char, sur 24 roues qui représentent le nombre d’heures de la journée et qui servent de cadrans solaires très précis toutes différemment décorées.

Un joli sari rouge

À vrai dire, tout ici recèle des trésors d’interprétation.

Et quelques hommes

Pendant que notre attention est retenue par le monument, celle des touristes indiens l’est par nous. On est quasiment les seuls blancs ici. On renoue donc avec notre statut de star de cinéma et l’on se fait prendre en photo à tout va. Ça nous rappelle le Bangladesh, mais il y a quand même beaucoup plus de femmes.

Des femmes et des couleurs

Le village de pêcheurs

Après la sortie culturelle, on retourne sur la plage principale de Purî pour visiter un village de pêcheurs et pour manger dans une famille qui nous a invités (contre participation, bien sûr…).

Pas loin du village de pêcheurs

Le contraste est saisissant quand on sait que notre hôtel tout confort n’est qu’à 5 minutes de la misère et la crasse dans lesquelles vivent ces gens.

Du henné sur une main

On ne fera pas la fine bouche pour autant, mais la convivialité de façade s’effrite vite quand la mère de famille réalise qu’on n’est pas des poules aux œufs d’or.

Notre hôtesse pour le soir

C’est dur et ça nous renvoie notre statut de touristes occidentaux (et donc riches) en pleine tronche. On débat un moment entre nous pour comprendre quelle est la meilleure attitude à avoir. Pas facile…

Quelques barques

Quoi qu’il en soit, notre séjour dans la cité balnéaire prend fin, et ce n’est pas avant un moment qu’on pourra revoir la mer…

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