On est aujourd’hui le 8 mars 2013. Notre visa a expiré depuis deux jours. Nous sommes toujours au Vietnam, un peu contre notre volonté…
Arrivés à Dien Bien Phu pour prendre un bus qui rejoint la ville de Oudomxay au Laos, celui-ci nous est passé sous le nez, deux matins de suite. Les horaires affichés sur le tableau des départs ne correspondent pas à la réalité et les gens à la gare routière peu enclins à nous aider. Mais on y croit!!! Demain, demain…
Ce mois au Vietnam aura été ponctué de superbes rencontres, de moments magiques comme à Tam Coc ou Green Vietnam mais aussi de pas mal de galères. On s’est souvent retrouvé devant un mur d’incompréhension ou de non volonté de nous aider. Je ne pense pas qu’on puisse tout mettre derrière la barrière de la langue. Quand on a envie de communiquer, on peut!!! C’est en ville et particulièrement à Hanoï que ce fût le plus dur. Même si c’est un lieu plein d’attraits, j’ai trouvé les vietnamiens très durs, et généralement peu aimables, peut-être trop blasés par les gens de l’Ouest….
Dans les campagnes où l’on s’est rendu, le tourisme n’est pas encore de masse, on ne voit pas encore sa marque sur le visage des gens. Il est encore possible de trouver des lieux « authentiques » et de communiquer simplement.
Il nous aura fallu du temps pour trouver notre façon de voyager dans ce pays, et on pense l’adapter à la suite de notre périple: se diriger vraiment vers des projets d’éco-tourisme et de tourisme solidaire comme Green Vietnam.
C’est vrai qu’il y a des gens qu’on souhaite absolument suivre et revoir dans l’avenir, ce qui implique de revenir dans ce pays.
Mais là, on a vraiment hâte de voir autre chose, hâte de passer la frontière!!!